Évidemment quand on choisit d'exercer un métier qui se rapporte à
l'audiovisuel, même si on a fait clairement le choix du "visuel", on est
fréquemment confronté à "l'audio" !
Exemple aujourd'hui, où je vendais le dernier boîtier Nikon expert dans une
grande enseigne estampillée audio-visuel/Hi-Tech.
La journée entière face à un écran d'au moins 160cm de diagonale, sur lequel
passait en boucle les images de la dernière tournée de Sade Adu, en 2011.
Sade Adu. Rien que son nom est d'une sensualité affolante. Il y a 30 ans,
lorsqu'on l'a découverte, j'étais comme beaucoup d'ados de mon âge ;
complètement fasciné.
Aujourd'hui la belle traîne derrière elle une réputation de beauté froide et
lisse, qui ne force pas son talent et nous ressert, albums après albums (5 au
total, on est loin de l'overdose !) des balades certes mélancoliques mais tout
de même un brin standardisées.
Force est d'avouer que ce n'est pas faux. A une exception près ; "love is
found". Une mélodie synthétique et syncopée, empruntant au bit du rap et du
hip-hop, réchauffée aux accents des cuivres et du bandonéon. Envoutante comme
un vieux whisky écossais. Doublée d'un clip totalement hypnotique, où la belle
Sade nous montre que le temps semble n'avoir aucune prise sur son visage et sa
silhouette...
Un titre que je vous invite à savourer ici :
Et je ne résiste pas au plaisir de vous offrir cette photo que j'aime beaucoup,
prise pendant cette tournée 2011, en mai, à Hambourg.
Une photo signée Angelika Warmuth.
© Angelika Warmuth